Article du Dauphiné Libéré
Une fréquentation en hausse pour Noël et le jour de l’An mais une légère érosion par rapport à 2012/2013 pour la suite… Dans un contexte où les intentions de départ en vacances des Français diminuent, le ski hexagonal gagne en parts de marché. Bien parti pour défendre sa place de numéro 1 mondial cette saison.
«Il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour le ski. Le socle est solide ». Il n’a pas besoin d’ajuster plus que ça ses lunettes, Didier Arino, le patron de Protourisme. Le panorama est bien dégagé en altitude. 11,5 millions de Français ont l’intention de partir en vacances cet hiver plus de 4 nuits, toutes destinations confondues, soit 17 % de la population, selon une étude de son cabinet, premier réseau indépendant de conseil en tourisme en France. « C’est 200 000 de moins que l’an dernier, mais tout de même 100 000 de plus qu’il y a deux ans ». Et dans ce contexte touristique à la baisse (-2 %), les sports d’hiver s’en tirent bien. « On observe une progression de la montagne pour les fêtes de fin d’année, quels que soient les massifs. Les gens veulent skier de plus en plus tôt ». L’observatoire de l’Association nationale des maires des stations (ANMSM) affiche des taux de remplissage supérieurs à 70 % et une semaine du jour de l’An qui tutoie les sommets.
La suite est un peu moins euphorique avec une légère baisse des intentions de départ. Ils seraient 5,4 millions à vouloir partir au ski en 2013/2014 et 7 millions en comptant les courts séjours selon Protourisme. Incertitude du contexte international oblige, avec 8 départs sur 10 qui se feront dans l’Hexagone, la montagne attirera près de la moitié des vacanciers et gagne en parts de marché, même si, sur l’ensemble de la saison, le cabinet Comete, avec panel de 40 stations, évoque une érosion de 1,1 % pour les sites d’altitude à 2,5 % pour les villages.
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