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mercredi 25 juin 2014

Haute-Maurienne : Les forts de l’Esseillon, quarante ans de chantiers de réhabilitation bénévoles

Les forts de l’Esseillon, quarante ans de chantiers de réhabilitation bénévoles


Quel contraste ! Il y a une grosse quarantaine d’années, une bande d’hurluberlus décidait de dormir dans la paille pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être d’immenses bâtisses délaissées, squattées, qui se ruinaient peu à peu. Aujourd’hui, la redoute Marie-Thérèse à Avrieux abrite un centre d’interprétation du patrimoine fortifié. Le fort Marie-Christine à Aussois est une porte d’entrée du Parc national de la Vanoise. Le fort Victor-Emmanuel, le plus imposant, le plus long à restaurer, permet déjà, grâce à une “promenade savoyarde de découverte”, d’imaginer ce que pouvait être le quotidien d’un soldat de Piémont-Sardaigne au début du XIXe siècle.
Un décor digne du “Désert des Tartares”
Le début de l’histoire n’a pas été écrit par des gens du pays. Aujourd’hui, c’est un Haut-Mauriennais, Éric Vincendet, qui préside aux destinées des Amis des forts de l’Esseillon, mais l’esprit d’universalité est resté : « Chaque année, 15 % des bénévoles sont étrangers », souligne-t-il. Pour les retrouvailles des 40 ans de bénévolat, il y a quelques jours, certains sont venus d’Estonie, par exemple. Les premiers de ces volontaires, au début des années 70, devaient avoir l’impression d’incarner des personnages du “Désert des Tartares” de Buzzati. Les stations d’Aussois et de La Norma n’existaient pas, et si les grands aménagements hydroélectriques de la Maurienne étaient réalisés (tout juste pour le Mont-Cenis), le paysage de la haute vallée était directement issu des conditions qui étaient celles de l’époque de la construction des forts. Le fait que l’armée les ait conservés, sans aucune utilité stratégique, le démontre.
« Aujourd’hui, beaucoup de choses se sont greffées autour », constate Alain Marnezy, maire d’Aussois, « la via ferrata, le parc aventure. Mais vous, les bénévoles, avez été des précurseurs ».

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